En attendant l'apocalypse
Les nouvelles AFP que nous recevons en ce moment ne sont qu'un ramassis de catastrophes et de malheurs en tous genres, le tout résumé en quelques lignes sur une feuille A4... ca fout le bourdon.
A la longue le journal de Jean pierre Pernod et ses grands reportages d'investigation sur les sabotiers alsaciens ou le dernier fan vivant d'André Verchuren pourraient bien venir à me manquer un petit peu!
En attendant l'apocalypse, ici, nous continuons à vivre normalement.
La nuit grappille peu à peu le terrain d'un soleil qui se fait de plus en plus paresseux.
Ce soir, au programme sur « TV fenêtre de chambre », c'est pleine lune et tempête de catabatique .
Un spectacle pas dégueu à regarder qui va sans doute me pousser à veiller tard dans la nuit, collé au carreau, pour tenter d'apercevoir le bout de la queue d'une aurore australe.
Sans transition...
En ce début d'hivernage il faut bien reconnaître que mes objectifs de mission sont loin d'être atteints. Officiellement aucun hivernant n'a pris un gramme depuis presque 4 mois que nous sommes ici (voir un peu plus pour certain(e)s).. enfin quand je dis « aucun » c'est une erreur, je dois me reconnaitre au moins un succès puisque mon plan d'enpatissage machiavélique a fonctionné au moins sur une personne, la mienne...
A un point tel que les studios Walt Disney viennent même de me contacter..
Je n'ai pas trop le droit de m'étendre sur le sujet pour l'instant mais, entre vous et moi, je crois être pressenti pour jouer le rôle principal dans le blockbuster événement de 2012:
Le retour de Bibiphoque.
Une offre des plus alléchantes...
Toutefois, comme j'ai déjà signé avant mon départ avec Hollywood un contrat m'engageant à être la doublure « postérieur d'acier» d'un certain monsieur Cruise dans son prochain film, il est donc impératif pour moi d'arriver à lâcher un peu de bourreleste rapidement pour retrouver (bon d'accord, « tenter de trouver » s'est peut-etre plus adapté) un physique de dieu grec.
Donc en attendant de pouvoir aller crapahuter sur la banquise qui se forme mais qui risque de céder avant que "Maman" ne nous cède le droit d'aller dessus, je me suis rallié au gang des « Killers de kilojoules » avec qui je rame et je pédale quotidiennement, alignant au compteur les kilomètres imaginaires, sur les machines à brasser de l'air de la salle de torture de DDU.